gonioscopie

Tout savoir sur la gonioscopie

La cécité est une affection des plus fréquentes aujourd’hui, et sa principale cause est le glaucome. En cas de symptômes annonçant une cécité, le sujet est soumis à une panoplie d’examens afin de déceler la présence éventuelle d’un glaucome : on parle de gonioscopie. Découvrez ici tout ce qu’il faut savoir sur la gonioscopie.

Qu’est-ce que la gonioscopie ?

La gonioscopie est une technique diagnostique qui consiste à examiner la zone irido-cornéenne de l’œil afin de détecter une présence de glaucome. En général, la gonioscopie sert à déterminer la nature du glaucome déjà présent. La zone irido-cornéenne joue un rôle important dans la régulation de la pression de l’œil, et le drainage de l’humeur aqueuse. Or, cette partie de l’œil n’est pas visible de l’extérieur, ce qui en fait le refuge idéal pour les organismes vivants tels que le glaucome. Ce dernier survient lorsque l’angle situé entre l’iris et la cornée est trop étroit pour laisser passer l’humeur aqueuse. Ainsi, pour l’examiner, il est indispensable de recourir à un gonioscope ou une lentille adaptée.

Quels patients peuvent se soumettre à la gonioscopie ?

La gonioscopie n’est pas réservée à une catégorie donnée de patients. En effet, toute personne présentant des symptômes ou désireuse d’épargner le risque de développement d’un glaucome peut se soumettre à cet examen. Sachant que la gonioscopie est utilisée spécialement pour caractériser un glaucome déjà en place, il est indispensable pour les patients ayant des antécédents de troubles visuels de procéder à une gonioscopie. 

Il est recommandé aux patients qui portent habituellement des lentilles cornéennes de les retirer avant l’examen. Ils devront ensuite attendre que les effets de l’anesthésie se dissipent avant de les remettre. Rappelons toutefois que les femmes gestantes ne peuvent subir cet examen que s’il est indispensable. Lors d’une gonioscopie, quatre zones doivent systématiquement être examinées. Il s’agit de la cavité de l’angle, de sa peau, de l’obstruction trabéculaire, de la forme superficielle de l’iris et son niveau d’enfoncement.

Comment se déroule l’examen ?

L’examen commence par l’instillation des solutions anesthésiantes dans l’œil du patient. Ensuite, on applique une substance visqueuse sur l’œil afin de le protéger des risques liés à la procédure. Après cela, une grande lentille est mise en contact avec l’œil pour l’examiner. A la fin de l’examen, la substance protectrice est nettoyée par lavage des yeux à base de gouttes oculaires. Il est possible qu’une réduction de la qualité visuelle survienne pendant la demi-heure qui suit  l’opération.  Raison pour laquelle il est préférable de se faire accompagner le jour de l’examen.

Les risques liés à l’examen

La gonioscopie n’est pas une procédure douloureuse, et ne présente pas de risques majeurs. En effet, lorsque le patient suit les instructions de son médecin en se fiant à lui, l’examen peut se dérouler facilement et en toute sécurité. Par contre, lorsqu’un patient exprime une certaine méfiance en résistant à la procédure, le médecin se retrouve obligé d’exercer certaines manœuvres afin de réussir le test. On peut alors assister à des déconvenues physiques après l’examen. Par ailleurs, le risque d’infection oculaire de la gonioscopie est quasi nul. Néanmoins, il est possible que les substances appliquées à l’œil au cours de la procédure déclenchent des réactions allergiques.

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