La médecine alternative est de plus en plus appréciée des Français. De nombreuses personnes l’utilisent pour maintenir la santé ou développer un sentiment de bien-être, afin de vivre une meilleure vie. On peut cependant également combiner cette approche à la médecine allopathique pour en tirer de nombreux bénéfices. La médecine alternative peut donc être une approche complémentaire à la médecine conventionnelle et les bénéfices ont été prouvés dans de nombreuses pathologies.
Sommaire
Comprendre la médecine alternative et la médecine complémentaire
La médecine alternative est aussi appelée médecine douce, parallèle, non conventionnelle ou complémentaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retenu le terme de médecines complémentaires et alternatives (MAC). Elle le définit comme toutes les approches, les pratiques et les produits de santé et médicaux qui n’entrent pas dans le cadre de la pratique conventionnelle ou médecine allopathique.
La Commission européenne parle de « médecines non -conventionnelles », tandis que l’Académie de Médecine Française utilise plutôt l’appellation de « thérapies complémentaires ». Quant à l’Agence nationale de médecine, elle précise que les pratiques alternatives sont des techniques empiriques de traitement qui peuvent compléter la thérapeutique enseignée en école de médecine.
Pour mieux comprendre ces terminologies, on tiendra ainsi compte de l’usage qui en est fait. On parlera de médecines alternatives, lorsqu’elles se substituent à la technique conventionnelle et de pratiques complémentaires si elles sont utilisées en complément de la médecine conventionnelle.
Les médecines dites alternatives et complémentaires touchent différents domaines. Les patients peuvent ainsi consulter un professionnel de la santé spécialisé dans le domaine pour diverses raisons. Que ce soit pour réduire le stress, les douleurs articulaires ou les troubles digestifs, ces moyens naturels alternatifs ou complémentaires vous aideront à obtenir de bons résultats.
Les différents types de médecines alternatives et complémentaires
On retrouve aujourd’hui la médecine alternative ou parallèle sur tous les continents. Elle peut inclure différentes pratiques et approches selon les pays. Ces pratiques peuvent être classées en quatre catégories selon l’Ordre national des médecins :
- les thérapies à fondement biologique qui utilisent des produits naturels pour agir sur la santé (phytothérapie, aromathérapie…),
- les thérapies manuelles ou corporelles (ostéopathie, chiropraxie, massages, réflexologie, ventouses…),
- les thérapies corps-esprit axées sur les facteurs mentaux et émotionnels pour réguler la santé (hypnothérapie, sophrologie, méditation, relaxation…),
- les « systèmes complets » basés sur leurs propres principes de guérison (acupuncture, homéopathie…).
Les pratiques les plus courantes et acceptées sont la naturopathie, l’acupuncture, l’homéopathie, la sophrologie, le yoga et la médecine chinoise ou orientale. De nombreuses personnes ont recours à ces pratiques pour réduire l’utilisation de produits pharmaceutiques à effets secondaires dévastateurs.
L’acupuncture : une pratique de la médecine alternative pour rétablir la circulation énergétique
Certaines études ont révélé que l’acupuncture peut être efficace pour soulager le stress, mais aussi dans le traitement de nombreux troubles et pathologies comme :
- l’arthrose,
- le mal de dos,
- la migraine,
- l’insomnie,
- les douleurs liées à la grossesse et à l’accouchement,
- les troubles de la ménopause,
- le sevrage alcoolique et tabagique.
L’acupuncture peut être prise en charge par l’Assurance-maladie dans 4 indications. Il s’agit notamment des nausées et vomissements, du traitement antidouleur, du syndrome anxiodépressif et de l’aide au sevrage alcoolique et tabagique. En 2017, la France a enregistré plus de 12 000 acupuncteurs inscrits à l’Ordre des Acupuncteurs d’Europe.
Des thérapies complémentaires pour traiter le diabète
Maintenir une glycémie normale est indispensable pour traiter le diabète. Pour cela, les professionnels de la santé prescrivent en général des injections d’insuline, lorsque les traitements oraux et non insuliniques ne permettent pas d’atteindre l’objectif glycémique. Il est également possible d’y associer certaines thérapies complémentaires et alternatives qui visent à traiter le corps et l’esprit. On peut citer la phytothérapie, les exercices physiques ou les techniques de relaxation. Si une personne diabétique souhaite se faire traiter par le biais des médecines douces, je vous conseille toutefois d’en parler à votre médecin.